jeudi le 12 mars 2009
Y a du brassage surprenant dans les idées qui sont dans l'air maintenant
C'était sûr qu'un jour, il y aurait une petite envolée du côté politique
qui me prendrait dans son tourbillon
Vu que les nouvelles sont pas mal choquantes, brassantes, ces-jours-ci,
faut chiâler un peu... des fois que...
Hier, à la radio de Radio-Canada, Louis-Gilles Francoeur
qui disait qu'il ne faudrait pas que la reprise économique qui viendra
soit la continuité d'avant la crise...
Ce matin, c'est Guy Marchamp dans le journal
qui ne veut plus de ce Québec tout croche...
"Est-ce vraiment ce pays dont je rêve? Doit-on continuer à laisser ces puissants hypothéquer la vie des générations qui nous suivront? N'y a-t-il vraiment que le dieu Argent qui compte?
...Je pense qu'il faut que les Québécois descendent dans la rue et que le « so-so-so solidarité» des manifestations devienne plus qu'un mot. On nous vole notre avenir et celui de nos enfants. Les puissants sont allés beaucoup trop loin."
Y a une sorte de Woodstock qui remue dans le fond de l'air
une volonté de voir autre chose, du nouveau,
avec une lenteur, une pondération un dégagement des attrape-contribuables
et des attrappe-consommateurs
du temps pour respirer une simplicité volontaire
et moins de mensonges
de la part des corporations et entre nous
et face à soi
espérons du nouveau
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