Pâques
dimanche, évidemment


14h      Terrasse du Café-Cognac


seul,
au soleil,      brise fraîche, nuages




quelques lignes d'écriture dans un carnet


en repensant à vendredi soir


Internet  
jouer sur
Facebook


commenter
à la limite de l'absurde
un commentaire d'un "ami"


qui l'a compris comme bitcherie

et me clenche
 méchante clenche de saleté baveuse en retour


ça reste là

mais lentement
au fil des heures
 je m'aperçois que


ça me reste sur le coeur


et ça me fait le tour des souvenirs
des détails
de la vie


et je vois que
je ne me remets pas


serais blessé...






et me rends compte
de ce que peut-être
 la distance des "amis"
sur Internet




jonglage
puis

j'ai fait le tour
de cette  liste de mes amis Facebook:


il y a quelques uns à qui j'écris

vu qu'ils habitent à l'extérieur
c'est pratique


Y a ceux d'En Ville
qu'on se voit aux deux mois
salut salut




y a les relations
juste pour dire
comme un carnet d'adresse



et les autres
salués une fois
et intégrés à l'album




au bout du compte


réfléchir


à ce qu'est l'amitié


passée l'adolescence


traversant l'âge adulte
l'arborescence

il me revient les mots
de mon père:

à mesure que le temps passe
on perd tous nos amis