dimanche 15 janvier 2012

Sur du brûli



20 oct. 2010



Trois-Rivières un logement: un quatre et demi au 1007, rue Des Ursulines, 1957

Jocelyn a cinq ans. En septembre. Il commence sa première année d'école 
au « Jardin de l'enfance », tenu par des religieuses: Les Filles de Jésus.

L'école est juste de l'autre côté de la rue.

Cette école se trouve au coeur du Centre-Ville, en face du Flambeau, du Bureau de poste, de ce qui deviendra la Place Pierre Boucher dans quelques années.

Tous les vendredis de jours d'école, au début des classes de l'après-midi, tous les élèves en rangs chantent le « Ô Canada » avant de monter en classe.

Ici, un temps, silence... une pensée...

quarante ans passent
Cette école est devenue une résidence pour retraités



Le 1007, rue Des Ursulines n'existe plus depuis l'automne 2004. 

Comme tout édifice trifluvien qui se respecte, il a passé au feu, il a brûlé, incendié. 




Trois-Rivières est une ville qui brûle.

Qui se brûle et qui brûle facilement les énegies de ses citoyens
par du tchî-îpe sentiment de restant de fond de rang du temps de Duplessis,
c'est-à-dire, du caché derrière les rideaux pour sentir dehors, voir
qui c'est qui passe pis comment y sont habillés
pour pouvoir bavasser

Trois-Rivières asteur
est peut-être devenue une ville
qui se referait sur des cendres. 

Ça reste à voir




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